Lors de la session de l’atelier-relais 4e, entre mars et avril 2022, les élèves ont approfondi en six heures leurs connaissances sur l’histoire industrielle nationale et locale. Le but était de prendre le temps de revoir les fondamentaux de cette période étudiée en classe et de le faire de manière originale pour mieux la retenir.
Un premier temps a été de reprendre le vocabulaire spécifique lié à l’industrialisation et à la colonisation. Après cela, les élèves ont étudié l’Exposition industrielle de Roubaix de 1911, grâce à l’exposition en ligne proposée par la médiathèque de Roubaix (http://roubaix1911.bn-r.fr/index_acc.php). Les élèves ont découvert comment les États et la France ont mis en valeurs leurs richesses industrielles et particularismes régionaux et coloniaux au début du XXe siècle. Cette histoire de l’industrialisation est alors positive et valorisée à travers des monuments destinés à informer et à impressionner le public. Chaque élève a dû inventer son parcours de visite dans l’Exposition de 1911 et imaginer leurs impressions devant des monuments.
Un second temps a été destiné à la visite du musée de Vierzon, qui propose la découverte des productions industrielles et la vie de ses ouvriers. Le groupe a ainsi pu participer à de riches échanges pour mieux comprendre la singularité géographique de Vierzon, ses ateliers de porcelaine, de verrerie, textiles, ferroviaires, agricoles. Le groupe a été particulièrement réceptif lors de cette visite, qui a permis de consolider leurs connaissances sur l’histoire locale.
Photo de la visite du musée de Vierzon
Un dernier temps fut dédié à la découverte des milieux ouvriers, pour comprendre le revers de la médaille de l’histoire industrielle. Les élèves ont pu avoir une initiation à l’étude statistique des ouvriers, telle qu’elle était menée au XIXe siècle (comptabilité des ouvriers, mesures législatives pour améliorer leur quotidien et leurs conditions de travail). La grève, comme moyen d’expression, a pu être abordée. Enfin, le groupe a lu à haute voix des extraits du roman Quand les sirènes se taisent (1933) de Maxence van der Meersch, un auteur roubaisien, ce qui a pu faire écho à l’étude précédente de Roubaix. Leur lecture a été enregistrée afin de travailler particulièrement la tonalité de la voix et de renforcer une nouvelle fois la cohésion de groupe.
Mme Mahieu